Le choix de la terrasse pour sa maison neuve
Le choix du matériau de revêtement d’une terrasse impacte directement de nombreux critères : l’aspect esthétique, le prix, le confort d’utilisation, la solidité et l’entretien. Tous les matériaux existants possèdent des avantages et des inconvénients, que nous vous proposons de détailler.
Les terrasses en pierre, carrelage ou béton brut
La première caractéristique commune à ces matériaux est la construction préalable d’une dalle en béton, qui viendra accueillir le revêtement choisi, ce qui impose donc des travaux de maçonnerie.
La pierre, sous la forme de dalles ou de pavés, est un revêtement de terrasse adapté à des maisons de style classique ou traditionnel, offrant également des qualités de solidité et d’entretien facile. Le carrelage, quant à lui, laisse le choix d’un grand nombre de styles et de couleurs, mais il se distingue négativement par le fait de devenir glissant en cas de pluie, contrairement au béton brut, qui est naturellement anti dérapant, mais beaucoup moins intéressant esthétiquement parlant.
Dans tous les cas, il est indispensable de respecter la norme de construction d’une terrasse sur dalle attenante à une maison, indiquant qu’il faut créer une pente de 1 % vers le jardin ou terrain, pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie ou de nettoyage.
Emplacement et surface de la terrasse pour une maison neuve
Pour ce qui est de la surface, il est recommandé de viser au minimum trois mètres de largeur pour pouvoir circuler librement et se sentir à l’aise parmi les objets et le mobilier que l’on retrouve généralement sur une terrasse. La longueur peut être déterminée par celle de la maison, le budget disponible, et par l’espace que vous estimez nécessaire pour profiter pleinement de la vie au soleil. Il est important de s’offrir un équipement agréable et parfaitement fonctionnel en engageant des travaux et en dépensant plusieurs milliers d’euros.
Il est à noter que la construction d’une terrasse ne nécessite pas de permis de construire ou de déclaration de travaux, sauf dans de rares cas, tels que la construction d’une terrasse située à un étage ou d’une terrasse de plus de 20 m² surélevée de 60 cm par rapport au terrain.
La taille du terrain
Si votre terrain est de superficie réduite, la construction d’une terrasse au RDC peut venir empiéter sur l’allée, le potager, ou l’espace de jeu pour les enfants. Dans ce cas, deux options s’offrent à vous : réaliser une terrasse sur une surface réduite, permettant d’installer quelques transats ou une petite table, ou construire une terrasse dans le prolongement d’une pièce à l’étage, voire sur l’ensemble du toit pour une superficie maximale.
La proximité du voisinage et la vue sur leur propriété
Le vis-à-vis avec vos voisins est également un point important à considérer. Des règles de distance précises existent (1,90 m en vue droite et 60 cm en vue oblique), mais le bon sens fait lui aussi jurisprudence, surtout lorsqu’il s’agit de toits-terrasses. Si votre toit-terrasse peut créer une vue sur la propriété d’un ou plusieurs voisins et gêner l’ensoleillement et causer des nuisances, vous risquez de ne pas obtenir d’autorisation pour la faire construire.
Choisissez son implantation
Si aucun espace n’est déjà dédié à votre terrasse, vous allez devoir choisir son implantation vis-à-vis de votre maison. À ce titre, vous pouvez soit la coller à votre façade, soit l’éloigner à une certaine distance. Ce dernier cas peut être très pratique en fonction de votre projet, notamment si vous souhaitez la protéger avec une pergola ou une arche végétale.